Le livre : L’allure de Chanel

L’allure de Chanel est un livre de Paul Morand qui était un ami de Chanel, et qui a écrit ce livre comme si c’était elle qui l’écrivait 🙂 C’est très intéressant et on apprend beaucoup sur l’histoire et la personnalité de Coco Chanel 🙂 On l’entend presque nous raconter sa vie et partager avec nous ses pensées du « futile » au sérieux et vis-versa. (Si on peut dire que Mademoiselle pourrait parler de choses futiles).

Je ne sais pas si toutes les citations que je mette dans cet article appartienne à Coco Chanel parce que je ne sais pas où la réalité commence et où la fiction s’arrête ! Mais j’aime beaucoup penser que toutes ces citations lui appartiennent  ou qu’elles appartiennent aux gens qu’elle connaissait 🙂

En deux mots :

« La beauté dure, la joliesse passe ».

Elle nous fait rappeler que « Le Schéhérazade, c’est facile ; une petite robe noire, c’est difficile », et même si je pense qu’une belle histoire est difficilement trouvée, je suis d’accord avec elle que la petite robe noire peut être encore plus difficile à trouver 😉

Livre - L'allure de Chanel - little black dress
Image by No-longer-here from Pixabay

J’aime aussi beaucoup le fait qu’elle ne regrette pas de ne pas tout savoir car « aujourd’hui les jeunes filles savent tout ; nous, nous ne savions rien, rien, rien. Je ne le regrette pas ». La vie est beaucoup plus intéressante quand on ne connaisse pas tout et qu’on apprend tous les jours 🙂 Vous ne pensez pas ?

J’ai aussi appris d’une amie Comtesse de Mlle Chanel que :

« -Madame la Comtesse, je peux pas mentir »
« -Alors, pourquoi qu’t’es domestique ? »
« Les domestiques, c’est fait pour dire non ».

C’était aussi intéressant de voir qu’elle détestait la passion, d’ailleurs le passage où elle explique pourquoi c’est saisissant ! Je ne suis pas d’accord, car moi j’aime beaucoup faire les choses avec passion, et aller jusqu’au bout, mais j’aimerai pouvoir débattre avec elle sur ce point !

J’ai était aussi un peu « jalouse » quand j’ai lu la phrase suivante « le plus beau don que Dieu m’a fait, c’est de me permettre de ne pas aimer qui ne m’aime pas » parce que souvent je pense que le bon Dieu ne me protège pas des gens qui finalement ne m’aime pas 🙁 Mais j’étais contente pour elle car elle était protégée de ce point-là qui est vraiment important par rapport à nos relations avec les autres 🙂

Par contre, j’ai beaucoup appris de cette phrase également car elle est à 100% correcte, même si j’ai du mal à l’accepter  et à l’appliquer « La vraie générosité, c’est peut-être de connaitre l’ingratitude et de l’accepter ».Elle me rappelle Jésus et sa capacité de tendre l’autre joue !

Et là où l’apothéose vient est quand elle met en cause M. Sartre car on lit «  M.Sartre a beau m’expliquer que je suis misérable, enfermée dans ma condition humaine (comme Lassale disait, au début de marxisme : « il faut d’abord faire comprendre à l’ouvrier combien il est malheureux »), je suis décidée à être heureuse sans avoir besoin de ce poison quotidien, récemment inventé, qu’on nomme le bonheur» . Les grecs ont beaucoup parlé de « eudaimonia » ou « ευδαιμονία », qui est plutôt on dirait le bien-être et le bien sentir ou trouver du sens dans sa vie, que le simple bonheur ! C’est Aristote qui en a parlé, et je pense qu’il savait quelque chose ! Pas vous ?

J’ai adoré aussi quand elle disait que son sens de dégout était très fort, et cela lui a sauvé ou simplifié la « vie » plein fois parce qu’elle a raison, si on sait ce qu’on déteste on peut faire des choix plus facilement !

Le livre est très intéressant car il révèle aussi qu’elle n’était pas placée dans un orphelinat, et que petite, elle jouait et parlait à ses poupées dans un cimetière.

On le trouve dans la collection folio et il est petit et se lit très facilement ! ça change des biopics qu’on peut voir pour sa vie.

Bien à vous,
Dimitra

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